Le respect, la sauvegarde et le développement durable de l’environnement du site sur lequel s’étendent la Bastide de la Salette et son parcours de golf 18 trous, sont bien plus qu’une priorité. Nous nous devons d’être les garants de cette si riche biodiversité dont nous avons hérité.
L’emplacement de la bâtisse et des 70 hectares de verdure constituant le domaine du Golf Bastide de la Salette ne doivent rien au hasard. Ils représentent aujourd’hui, tout le récit d’un passé que nous nous devons de protéger et d’accroître au cœur de Marseille.
Un héritage historique naturel exceptionnel
Le site sur lequel est aujourd’hui implanté le parcours de golf 18 trous, résulte de la réunion de domaines privés qui étaient à l’époque voisins. Les propriétaires historiques de ses terrains, préservaient déjà cet environnement naturel.
Dans les années 60, la parcelle sur laquelle s’étendent aujourd’hui, les trous n°3 à 15, était divisée. Une partie avait été mise à disposition d’un horticulteur maraicher, qui prenait soin de ses terres fertiles et l’autre, était utilisée par les propriétaires, comme terrain de chasse, prisée pour ses restanques, ses ressources naturelles et sa proximité limitrophe de la ville de Marseille.
Plus à l’Ouest, la partie où se situent aujourd’hui la Bastide, le practice et le haut du parcours correspond à l’ancien jardin du Château Vaudran, propriété d’un armateur marseillais durant le 18ème siècle. Depuis, le château a disparu, mais l’on peut encore profiter des multiples espèces d’arbres et d’arbustes ramenés par le propriétaire lors de ses nombreux voyages et plantés sur ce domaine.
Ainsi se côtoient des centaines de cèdres bicentenaires du Liban, des arbousiers et nombres d’essences inconnues de la région notamment celles rapportées d’Afrique, tels que des arbres à écorces rouges introuvables ailleurs mais que l’on peut encore admirer sur la gauche du fairway trou n°1. Chênes blancs, chênes verts, pins maritimes, pins d’Alep, platanes, peupliers, cyprès, oliviers et bien d’autres, sont encore les témoins vivants de ces nombreux voyages passés.
Il nous tient ainsi à cœur de protéger ce riche patrimoine des ravages du temps. Les conditions climatiques, telles que la pluie ou le vent, nous rendent parfois la vie dure. L’élagage, comme moyen de protection occupe une partie de notre temps en hiver.
La proximité directe du golf, avec le Parc National des Calanque, unique en Europe à être à la fois terrestre, maritime et périurbain, représente dans la densité urbaine, un îlot de verdure propice au refuge et à l’abri de nombreuses espèces ornithologiques. Nous avons à cœur de les protéger en leur réservant un habitat le plus naturel possible. Ainsi des compagnies de hérons cendrés se sont sédentarisées sur le golf pour notre plus grand plaisir. On observe également des buses et rapaces variés, ainsi que des renards roux.
Désormais nous portons une attention toute particulière à développer encore plus cet écosystème. Les insectes, les abeilles et autres espèces endémiques sont protégés dans nos démarches d’entretien, tant en limitant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques qu’en préservant leurs ressources essentielles par un débroussaillage ciblé.
Nous travaillons aussi sur la réduction de nos consommations d’eau et d’électricité au travers de systèmes modernes nous permettant de rendre nos impacts les plus neutres possibles.
Notre engagement est constant et nous sommes fiers que notre participation à l’inventaire détaillé de la biodiversité ait été retenue par le Muséum d’histoire naturelle. Nous souhaitons également rejoindre les diverses actions menées par la filière golfique pour informer et montrer notre engagement dans le but d’obtenir les certifications environnementales les plus élevées.
Si nos membres surnomment « leur » golf « le jardin des citadins », nous pouvons y voir un rapport à la proximité de la ville, mais aussi à la biodiversité de l’environnement sur lequel nous vous proposons de jouer.